MAZDA 3 MPS
un 4-cylindres 2,3 l., mais pour une puissance de 260 ch ! Cette cavalerie transitant au sol via le train avant, c’est alors l’une des tractions les plus puissantes de l’histoire. Pour arriver à ses 260 ch, le 2,3 l recourt à un turbo Borg-Warner K04, un calage variable de l’admission et une pression d’injection directe de 115 bars. Il s’attèle à une boîte manuelle à six rapports et un différentiel à glissement limité GKN, une rareté à l’époque, alors que l’antipatinage agit à la fois sur les freins et le boîtier papillon.
De l’aveu même des concepteurs, les premiers prototypes se sont révélés particulièrement difficiles à conduire. Aussi ont-ils peaufiné les liaisons au sol. Comment ? Par l’installation d’un renvoi d’angle en sortie de boîte, permettant d’avoir des cardans de même longueur, et ainsi limiter les effets parasites dans le volant. Notons aussi la présence d’une barre anti-rapprochement et de suspensions durcies, tout comme les amortisseurs, tandis que si la garde au sol diminue de 20 mm, les barres antiroulis s’épaississent.
Extérieurement, la MPS ne se distingue guère de ses sœurs, tout juste note-t-on ses jantes de 18 pouces, ainsi qu’un kit carrosserie légèrement modifier.Elle ne rencontre en Europe qu’un succès d’estime, la faute à un manque d’image de marque. Elle est remplacée en 2009 par une autre 3 MPS, de 2e génération, moins convaincante, après avoir été écoulée à un millier d’exemplaires sur notre marché sans connaître d’évolution.